Ces temps-ci en France, ça bouge pas mal dans l’univers des FabLabs et autres lieux de fabrication numérique. Ça foisonne, ça bouillonne, ça part dans tous les sens… Bref, ça a besoin d’un peu d’organisation. Et notamment à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette organisation a débuté avec des rencontres, la première a eu lieu fin juin. Le 25 juillet dernier se tenait la deuxième session de ces rencontres.
Moins nombreux que pour la première, étaient présents Pierre (FOL, Fabrique d’Objets Libres), Christian (OpenStreetMap), Isabelle (Les Usines Louise), Julie (Fréquence Écoles), Connie et Benjamin (La Paillasse Saône, littleBits Lyon), Kerry (de retour sur Lyon et en provenance d’Artilect à Toulouse), Xavier (La Paillasse Saône), Isabelle (FOL et TxTLab_io), Françoise (Laboratoire Ouvert Villeurbannais et OpenStreetMap), Jocelyne (Vive la TASE, Textile Art Science Énergie), et notre hôte, Nicolas (Gîte Numérique).
Et j’oublie une personne …
A l’issue de cette session #2, différents points ont été acceptés. D’abord le nom de ce réseau : OpenARA. Open est un terme générique pour les tiers-lieux qu’ils soient fablabs, hackerspace, makerplace, espaces de coworking, etc. Open signifie aussi qu’il est ouvert à tous, et que l’accès serait aussi possible pour des particuliers.
Et ARA … , ben pour Auvergne-Rhône-Alpes.
A partir de là un site OpenARA a été créé puis un forum. Un groupe de travail sur les Fablabs mobiles s’est lancé par la même occasion.
Pourquoi ces rencontres ?
Il s’agit d’aborder “des problématiques et réflexions que nous engageons probablement tous chacun de notre côté : financement, contacts avec les institutionnels, collaborations entre lieux, échanges de ressources et de matériel, co-organisation d’événements, etc… ”
Il n’est pas question de lancer une fédération mais plutôt un réseau. Donc, comme dans la plupart des réseaux, le rejoignent seulement ceux qui le souhaitent, puis les parties prenantes de ce réseau interagissent comme elles l’entendent.
C’est donc une plateforme de facilitation et son action porterait sur différents thèmes : la documentation, la communication, la logistique et la ressourcerie, et l’éducation et l’incubation.
Pour y arriver, tout est possible : simplifier, décentraliser, diffuser, accélérer, …
Dans la pratique, par exemple, quand une idée est dans l’air, elle l’est souvent pour tous et il n’est pas surprenant de voir surgir ici et là des projets qui se ressemblent plutôt beaucoup. Donc pourquoi ne pas cogiter conjointement sur un même projet ?
Pour le développement de projets locaux mais sur une thématique commune, les regrouper permettrait d’avoir plus de poids face de potentiels décideurs et financeurs.
De même, certains fablabs ou autres sont en manque de compétences. Ces compétences sont de plusieurs ordres : savoir-faire et méthode, accès aux matières et matériels, capacité de “main-d’œuvre”. Un réseau permettrait de n’être alors pas entravé par les obstacles liés sa structure et de vraiment libérer sa créativité voire l’accroitre.
Mutualisation, coopération, synergie ou autre, OpenARA est donc un réseau pour faciliter la vie de tous les tiers-lieux de la région et de leurs membres, et de leur permettre de développer tout projet, du plus utile au plus fou, quelles que soient les capacités de la personne qui le lance, quel que soit le lieu où il nait.
Si vous souhaitez avoir plus d’information, proposer une idée, partager votre vision de la chose ou participer au développement de ce réseau, contactez-nous.
La prochaine rencontre se passera le 29 août et aura lieu cette fois-ci à la Paillasse Saône.
Devraient notamment être à l’ordre du jour :
– un retour des collaborations réussies,
– un point sur l’avancement du site,
– une veille des projets autour de l’univers maker des collectivités locales de la région,
– les partenariats possibles avec des projets aux ambitions similaires,
– …
2 réflexions sur « OpenARA, envol d’un drôle de réseau »